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Le guide complet pour protéger votre enfant en ligne en 2024

Matthew Amos Éditeur senior

Introduction

Actuellement, nous voyons constamment des reportages concernant l'impact de la technologie sur nos vies quotidiennes. Et nombreux sont ceux qui ont commencé à réfléchir à la façon dont la technologie les affecte personnellement. Mais combien sont ceux qui ont pensé à la manière dont cela affecte leurs enfants ?

85% des mères ont déclaré utiliser la technologie pour occuper leurs enfants.

Les enfants reçoivent leur premier dispositif compatible Internet de plus en plus tôt. Cette même étude a révélé que 83% des foyers américains possèdent des tablettes et 77% des smartphones.

Même à l'école, la technologie est omniprésente. Les enseignants donnent des devoirs qui requièrent des recherches et des outils en ligne, et utilisent des applications pour gérer ces devoirs.

La technologie est en constante adaptation, et elle s’est installée pour de bon. Toutefois, de nombreuses personnes négligent les risques en termes de cybersécurité. Une étude récente a révélé un chiffre effarant : 68% des parents ne contrôlent jamais l'activité en ligne de leurs enfants. Et cette activité en ligne augmente au fur et à mesure que l’enfant grandit.

Pour de nombreux enfants, le monde en ligne est plus réel que le monde réel. Il est essentiel pour le bien-être de nos enfants que nous comprenions ce qu’ils consultent en ligne, le type de contenu disponible, positif comme négatif, et les répercussions sur leur bien-être physique et émotionnel.

Le problème, comme beaucoup d'entre nous l'admettent volontiers, est que nous avons l’impression d’être un peu dépassés par le monde en ligne. Instagram, Snapchat et Twitter sont déjà suffisamment déconcertants, sans même mentionner 4chan et TOR. De plus, nous ne pensons pas disposer des compétences techniques pour naviguer dans ce paysage complexe.

La bonne nouvelle, c’est qu'il n'est pas si difficile de mettre en place certains contrôles techniques pour protéger vos enfants en ligne. Plus important encore, la meilleure chose que vous pouvez faire pour protéger vos enfants est de leur parler ; établir des limites claires concernant le contenu en ligne auquel ils ont accès et quand ils y ont accès, mais également être là pour vos enfants lorsqu’ils commettent une erreur, ou lorsqu’ils sont allés trop loin. Après tout, c’est le rôle des parents, n’est-ce pas ?

Dans ce guide complet, nous avons défini huit domaines auxquels il convient de prêter attention lorsque vous naviguez dans ce monde en ligne compliqué. Selon l'âge de vos enfants, ils ne s'appliqueront pas tous à votre cas. Considérez-les non seulement comme des lignes directrices concernant les mesures à mettre en place dès maintenant, mais également à mesure que vos enfants grandissent.

1. Téléphones mobiles et applications

Selon une étude réalisée par Influence Central auprès des consommateurs, l'âge moyen des enfants obtenant leur premier smartphone est de 10 ans. Un smartphone présente de nombreux avantages pour votre enfant. Un téléphone est un excellent outil de sécurité. Votre enfant peut l'utiliser pour vous informer qu'il est arrivé à destination en toute sécurité, vous appeler pour que vous veniez le chercher ou en cas d'urgence. Vous pouvez également utiliser le GPS sur son téléphone pour suivre sa localisation. Le fait de savoir que son enfant est toujours joignable permet aux parents d’avoir l’esprit tranquille.

Cependant, les smartphones peuvent également être mal utilisés, et peuvent rendre les enfants vulnérables dans certaines situations. Étant donné que les smartphones sont des dispositifs personnels, nous ignorons souvent comment nos enfants les utilisent et ce qu’ils font avec.

Si vous envisagez d’offrir un smartphone à votre enfant, il est important d'établir des consignes claires à l'avance afin que tout le monde soit sur la même longueur d'onde. Si votre enfant possède déjà un smartphone, il n'est pas trop tard pour revoir les règles familiales. Montrez-lui que le fait d'avoir un smartphone est une grande responsabilité.

Instaurez des règles relatives au smartphone avec votre enfant. Assurez-vous que vos enfants vous impliquent dans leurs activités sur téléphone pour garantir leur sécurité.

De nombreuses précautions peuvent être prises pour garantir la sécurité d’un téléphone:

  • Demandez à votre enfant de signer un « contrat smartphone » avant de lui en donner un. Imprimez une liste de règles sur les téléphones portables et affichez-la dans un lieu public de la maison.
  • Téléchargez des contrôles parentaux. Les applications de contrôle parental pour jeunes enfants vous permettent de limiter l'utilisation de votre enfant, de déterminer sa localisation et de surveiller ses appels et messages. Les applications vous permettent également de désactiver certaines fonctions à différents moments. Par exemple, désactiver la messagerie texte au volant.
  • Définissez des limites quotidiennes en termes d’horaires et de durée d’utilisation du smartphone.
  • Montrez vous-même l’exemple à votre enfant : n'amenez pas votre téléphone à table, et n’envoyez pas de message au volant.
  • Établissez un point recharge dans un endroit central de la maison. Le téléphone ne doit pas rester dans la chambre de votre enfant, ni être utilisé tard le soir.

2. Streaming de contenu et smart TV

Nous aimons nous souvenir de l’époque où toute la famille se rassemblait devant la télé pour regarder un programme intéressant ensemble. (En réalité, nous étions sans doute nombreux à avoir la télé dans notre chambre et à passer de nombreuses heures à regarder la télévision sans supervision de nos parents.)

Ceci dit, le streaming de contenu a gagné en popularité et nous avons plus d’émissions de télévision et de films à notre disposition que jamais, bien qu’une grande partie de ce contenu ne convienne pas aux enfants.

Cependant, les services de streaming présentent des avantages non négligeables. Bon nombre d’entre eux proposent des programmes et documentaires éducatifs pour enfants. La plupart n’affichent aucune publicité, ce qui signifie que vos enfants ne seront pas bombardés de messages commerciaux de tous les côtés, contrairement à la télévision ordinaire. Vous pouvez ouvrir les portes d’un tout nouvel univers pour vos enfants avec du contenu en streaming. L’essentiel est de savoir comment l’utiliser.

La plupart des principaux fournisseurs de contenu en streaming ont des contrôles parentaux, certains plus solides que d'autres. Netflix vous permet de configurer des profils séparés pour vous et vos enfants.

Grâce à ces outils, vous pouvez vous assurer que vos enfants ont uniquement accès à du contenu adapté à leur âge. Étant donné que les couleurs du menu enfant de Netflix sont différentes de celles du menu standard, vous pouvez facilement voir si vos enfants ont accès au contenu qui leur est autorisé ou non. Cependant, cela n'empêche pas les enfants d’accéder à votre profil, il convient donc de rester vigilant.

iTunes et Apple TV permettent aux parents de définir des niveaux de classification pour le contenu que leurs enfants regardent. En revanche, Amazon Prime ne dispose pas de contrôle parental. La seule option est de vous déconnecter de votre compte et de ne pas partager le mot de passe.

Cependant, tous ces outils ne remplacent pas des conversations fréquentes avec vos enfants au sujet de ce qu'ils regardent.

Monitor TV time infographicContrôlez le temps de télévision en limitant le nombre d’heures passées devant chaque jour, en intégrant des réglages parentaux, en parlant à votre enfant du contenu qu’il regarde et en regardant la télévision en famille.

3. Consoles de jeu et jeux en ligne

Selon le groupe NPD, 91% des enfants américains âgés de deux à 17 ans jouent à des jeux vidéo. Les consoles de jeu ont longtemps été une source de crainte et de préoccupation pour de nombreux parents. Au regard du nombre de jeux à contenu violent ou sexuel, il est important de faire attention aux types de jeux auxquels jouent vos enfants.

De plus, les jeux sur console dotés d’un composant multijoueur, ou les jeux entièrement basés en ligne, peuvent donner lieu à des abus de la part d'autres joueurs. De nombreux jeux permettent aux joueurs du monde entier de discuter entre eux, exposant potentiellement les enfants au harcèlement et à la cyberintimidation. Les enfants sont également susceptibles de nouer des relations avec d'autres joueurs et de divulguer leurs informations personnelles.

Les jeux sont également un excellent moyen pour les enfants de développer de nombreuses aptitudes. Ils aident les enfants à apprendre comment résoudre les problèmes, à s'engager dans des objectifs à long terme et à travailler en équipe. Ils peuvent également représenter une excellente occasion de renforcer les liens familiaux. Heureusement, la plupart des consoles de jeu offrent des contrôles parentaux solides afin que les parents puissent surveiller le jeu de leurs enfants.

Monitor and encourage safe play infographicEncouragez vos enfants à parler des jeux auxquels ils jouent. Assurez-vous que le profil de votre enfant est configuré comme privé. Envisagez d’installer la console de jeu dans un espace social partagé. Étudiez la classification d'âge des jeux. Utilisez les contrôles parentaux pour configurer les profils. Limitez le type de personnes avec lesquelles votre enfant peut discuter en ligne.

4. Réseaux sociaux

Bien que le format ait évolué, les parents se soucient des émissions de télévision et des jeux vidéo de leurs enfants depuis de nombreuses années. D’un autre côté, les réseaux sociaux sont une nouvelle source d’inquiétude qui vient s’ajouter aux précédentes.

L'utilisation des réseaux sociaux est désormais omniprésente chez les adolescents américains ; 71% utilisent plus d'une plateforme sociale. De nos jours, les enfants passent également énormément de temps sur les réseaux sociaux. Un sondage réalisé par le groupe à but non lucratif Common Sense Media a révélé que les 8-12 ans étaient en ligne six heures par jour, dont la plupart sur les plateformes sociales, et les 13 à 18 ans, la bagatelle de neuf heures !

Selon une récente étude de Harvard, même si la plupart des plateformes de réseaux sociaux exigent un âge minimum de 13 ans pour s'inscrire, 68% des parents interrogés ont aidé des enfants plus jeunes à ouvrir un compte.

Les réseaux sociaux peuvent être particulièrement addictifs pour les préadolescents et adolescents. Ils ouvrent également la porte à de nombreux problèmes comme la cyberintimidation, le partage inapproprié et le contact avec des étrangers (vous trouverez de plus amples informations à ce sujet ci-dessous).

L'accès aux réseaux sociaux est également au cœur de l'identité sociale en développement des adolescents. C’est comme ça qu’ils communiquent avec leurs amis, et cela peut leur permettre de passer du temps avec eux de façon saine. L’essentiel est de déterminer certaines limites afin que cela reste une expérience positive.

Safe rules for social media infographicImposez un environnement sûr. Ne laissez pas vos enfants sur les réseaux sociaux jusqu'à ce qu'ils aient un certain âge. Installez l'ordinateur dans un endroit public. Limitez le temps passé sur les réseaux sociaux. Bloquez l'accès à la localisation sur toutes les applications. Réglez les paramètres de confidentialité. Surveillez l'activité en ligne de votre enfant.

5.  Cyberintimidation

La vie de nos enfants est passée en ligne. Malheureusement, leurs intimidateurs les ont suivis.

La cyberintimidation est fréquemment dans la presse, avec des rapports de suicides chez les adolescents dus au harcèlement en ligne.

La cyberintimidation survient sur toutes les plates-formes décrites ci-dessus et se présente sous plusieurs formes : en propageant des rumeurs et en envoyant des messages menaçants via les réseaux sociaux, par SMS ou par e-mail, en se faisant passer pour un autre enfant et en publiant du contenu embarrassant en son nom, en envoyant des photos privées sans consentement, et généralement en publiant du contenu en ligne concernant un autre enfant avec l'intention de l’humilier ou le dénigrer.

La cyberintimidation est particulièrement dangereuse car elle est publique. Avant, si un enfant était victime d'intimidation dans la cour, seuls quelques-uns de ses pairs en étaient témoins. Actuellement, les informations les plus confidentielles d'un enfant peuvent être publiées sur Internet et y resteront à moins d'être dénoncées et supprimées.

La cyberintimidation est susceptible de nuire à la réputation en ligne non seulement de la victime mais également de l'agresseur, et d’avoir un impact considérable sur l'avenir de l’enfant en question, y compris au niveau de l’admission à l’université et de la recherche d’emploi.

Il s’agit également d’une agression continuelle. Lorsqu’un enfant est victime d’intimidation classique, la maison représente souvent un lieu de refuge. Étant donné que les plateformes numériques sont constamment disponibles, les victimes de cyberintimidation ont du mal à trouver du répit.

Il est souvent difficile de savoir si votre enfant est victime d'intimidation en ligne. Cela se passe en ligne, et les parents et enseignants sont donc moins susceptibles de l'entendre ou de le remarquer. Selon l'organisation de sécurité Internet i-SAFE, moins de la moitié des enfants harcelés en ligne en font part à leurs parents ou à un autre adulte. En effet, selon un sondage du gouvernement des États-Unis, 21% des enfants de 12 à 18 ans ont été victimes de harcèlement et environ 16% ont été victimes d'intimidation en ligne.

Le meilleur moyen d’empêcher la cyberintimidation ou d'y mettre fin est d'être conscient du comportement de votre enfant. Un certain nombre de signes avant-coureurs peuvent se présenter.

Un enfant victime d'intimidation peut fermer son compte sur les réseaux sociaux et en ouvrir un nouveau. Il peut commencer à éviter les situations sociales, même s'il était très social par le passé. Les victimes (et auteurs) de la cyberintimidation cachent souvent leur écran ou leur dispositif lorsque qu’ils sont en compagnie d'autres personnes, et évitent de parler de leur activité en ligne. Ils peuvent devenir émotionnellement angoissés ou renfermés.

Cyberbullying infographicParlez à votre enfant de la cyberintimidation.

6.  Confidentialité et sécurité de l’information

En tant que parents, nous nous inquiétons de l’impact du monde en ligne sur le bien-être émotionnel et physique de nos enfants. Les enfants sont exposés aux menaces à la sécurité de l'information, susceptibles de causer des dommages financiers. Il s’agit exactement des mêmes menaces que pour les adultes : logiciels malveillants (malware) et virus, fraudes d’hameçonnage et vol d'identité.

Le problème est que les enfants ont beaucoup moins d’expérience et sont généralement beaucoup plus confiants que nous autres, adultes cyniques. Pour les enfants, partager leurs informations personnelles, par exemple leur nom complet ou l'endroit où ils vivent, peut sembler tout à fait anodin. Ils peuvent même se faire avoir par un tiers malveillant et partager les informations de votre carte de crédit.

Les pirates informatiques et voleurs peuvent obtenir des informations concernant vos enfants de plusieurs façons. Des jeux téléchargeables gratuits, des films ou même des sonneries commercialisées auprès des enfants peuvent propager un virus sur votre ordinateur et dérober vos informations.

Des pirates qui se font passer pour des entreprises légitimes comme Google envoient des e-mails prétendant demander le mot de passe de votre enfant. Ils peuvent également se faire passer pour l’un de ses amis.

Comment en parler à vos enfants ?

  • Parlez des principales menaces en ligne actuelles à vos enfants. Assurez-vous qu'ils savent à quoi ressemble une attaque d'hameçonnage et un site Web de jeux peu recommandable, afin qu'ils ne tombent pas dans le piège.
  • Assurez-vous que toutes leurs informations restent confidentielles et qu'ils ne publient jamais leur nom complet, numéro de téléphone, adresse ou école qu'ils fréquentent dans un endroit public.
  • Parlez des mots de passe avec vos enfants : un mot de passe fort est la première et meilleure mesure à prendre pour prévenir le vol d'identité et le piratage. L’utilisation d’un générateur de mot de passe sécurisé comme celui que nous avons créé vous permet d’essayer des mots de passe ensemble et de vous assurer de façon ludique que le mot de passe de votre enfant est aussi fort que possible.
  • Conseillez à vos enfants d'éviter le Wi-Fi public, c’est une façon simple pour les pirates de s’infiltrer dans leurs dispositifs.

Ce que vous pouvez faire pour créer un environnement sûr :

Installez un puissant programme antivirus sur votre ordinateur personnel et sur les dispositifs de tous les membres de la famille.

  • Pensez à installer un VPN sur votre ordinateur. Un VPN, ou réseau privé virtuel (virtual private network), crypte votre connexion et assure l’anonymat de votre navigation sur le Web. Cela rend beaucoup plus difficile pour les pirates d'accéder à, et de dérober vos informations privées.
  • Si vous et vos enfants utilisez plusieurs périphériques chez vous, envisagez d'installer un VPN sur votre routeur afin que tout le trafic Internet qui passe par le routeur soit protégé, sans avoir à installer le VPN sur chaque périphérique.
  • Installez un bloqueur de publicités afin que vos enfants ne soient pas exposés à des publicités trompeuses les encourageant à télécharger des programmes malveillants sur votre ordinateur.
  • Si vos enfants ont des smartphones, assurez-vous que leurs paramètres de sécurité soient au maximum.

7.  Regarder du contenu inapproprié en ligne

Internet est un espace ouvert et public, et par conséquent, les enfants sont susceptibles de tomber sur du contenu destiné aux adultes, contenu qu'ils peuvent trouver bouleversant, déroutant ou angoissant. Un « contenu inapproprié » peut signifier des choses différents selon le point de vue, des insultes à la violence en passant par le contenu de nature sexuelle.

Ce n'est pas facile, mais vous devrez tôt ou tard avoir une conversation avec vos enfants concernant le contenu qu’ils sont susceptibles de voir en ligne. De nombreux enfants n’informent pas leurs parents lorsqu'ils voient quelque chose qu'ils n'auraient peut-être pas dû voir, de peur que leurs parents se fâchent et leur confisquent leurs dispositifs ou leur interdisent d’accéder à Internet.

Si votre enfant vous fait part de ce type de problème, la meilleure chose à faire est de répondre calmement et d’être ouvert à la discussion. Si le contenu en question est de nature sexuelle, votre enfant sera probablement déjà gêné, et encore plus s'il parle de ce genre de problèmes à ses parents. Faites-lui savoir que vous êtes là pour lui et prêt à répondre à ses questions sans porter de jugement.

Les jeunes sont susceptibles de voir du contenu sexuel en ligne pour toutes sortes de raisons. Ils l'ont peut-être vu par erreur, un ami leur a peut-être envoyé, ou ils peuvent l'avoir cherché eux-mêmes par curiosité naturelle.

Il est très utile de parler honnêtement et franchement de sexualité à vos enfants, et une discussion sur la pornographie en ligne est essentielle. De nombreuses recherches ont révélé que la pornographie peut avoir un effet néfaste sur les jeunes, en leur donnant des notions déformées et malsaines de la sexualité. La pornographie peut également amener les gens à considérer les autres comme des objets, plutôt que comme des personnes avec des pensées et sentiments. Cependant, il est tout à fait normal d'être curieux au sujet de la sexualité et des relations. Cette conversation est une excellente occasion d’orienter vos enfants vers des ressources positives sur la sexualité.

Plusieurs mesures peuvent également être adoptées pour empêcher vos enfants d'être exposés à du contenu pour lequel ils ne sont pas prêts, par exemple la mise en place de contrôles parentaux sur votre connexion Internet. Toutefois, gardez à l’esprit que les solutions techniques ne peuvent pas remplacer une communication ouverte avec votre enfant.

Communiquez avec votre enfant :

  • Faites savoir à vos enfants qu'ils peuvent toujours vous parler si quelque chose les dérange, ou s'ils ont des questions concernant ce qu'ils ont vu en ligne.
  • Dites-leur qu'il est tout à fait normal d'être curieux au sujet de la sexualité. Orientez-les vers des ressources en ligne positives telles que Brook et Thinkuknow. Thinkuknow est particulièrement indiqué pour les jeunes enfants, et il comprend plusieurs sites adaptés à différentes tranches d’âge. Vous pouvez par exemple consulter le site ensemble et en discuter.

Mesures que vous pouvez prendre pour bloquer du contenu inapproprié :

  • Définissez des filtres pour bloquer le contenu inapproprié comme la pornographie. Votre fournisseur d'accès Internet (FAI) propose probablement des contrôles parentaux gratuits, à l’instar de la plupart des consoles de jeu. Ils sont généralement relativement faciles à mettre en place.
  • Paramétrez Google en mode « sécurisé » afin que vos enfants ne voient pas du contenu inapproprié par inadvertance dans les résultats de recherche.

Installez un bloqueur de publicités pour empêcher les virus susceptibles de contenir du contenu inapproprié.

8.  Prédateurs en ligne

Dans notre dernière section, nous examinons la menace en ligne la plus sinistre et la plus effrayante de toutes : les prédateurs d'enfants en ligne. Selon le ministère américain de la Justice, 13% des jeunes ayant accès à Internet ont été victimes d'avances sexuelles non désirées, et un enfant sur 25 a été sollicité pour un contact hors ligne.

Les prédateurs emploient une technique d’amadouement appelée «grooming» en anglais. En d'autres termes, ils essaient de nouer une relation avec un enfant pour pouvoir en abuser.

Malheureusement, Internet a grandement facilité la vie des prédateurs d'enfants. Les prédateurs ciblent leurs victimes via l’intégralité des médias en ligne : réseaux sociaux, emails, messages texte et autres. La méthode la plus courante est, de loin, via un forum de discussion en ligne : 76% des rencontres en ligne avec des prédateurs sexuels commencent dans une «chat room».

13% of kids with internet access are victims of sexual advances

Les prédateurs créent souvent des identités multiples en ligne, se faisant passer pour des enfants pour inciter les jeunes à leur parler. Ils découvrent tout ce qu'ils peuvent sur les enfants qu'ils ciblent en faisant des recherches sur eux via leurs profils de réseaux sociaux et ce qu'ils ont posté sur les forums de discussion.

Ils peuvent contacter plusieurs enfants à la fois, mais ils ont tendance à concentrer leurs efforts sur les plus vulnérables. Ces prédateurs ne se contentent pas d’une simple discussion en ligne avec des enfants. Ils incitent ou contraignent souvent leurs victimes à une activité sexuelle en ligne, via webcam ou par le biais d’images sexuelles. Ils peuvent également tenter de rencontrer et d'abuser de leurs victimes en personne.

Il n'est pas toujours facile de savoir si un enfant est victime d’amadouement, en particulier parce que la plupart d’entre eux n’en parlent pas à leurs parents. Il y a plusieurs signes avant-coureurs : les enfants amadoués par des prédateurs peuvent se montrer très réservés car le prédateur menace souvent l'enfant de ne pas partager d'informations avec ses parents ou amis. Les enfants peuvent également devenir tristes, renfermés, distraits et présenter de soudaines sautes d'humeur. Il est absolument crucial de faire savoir à votre enfant que vous êtes là pour lui et qu'il peut vous parler de n'importe quoi.

Que devez-vous dire à vos enfants ?

  • Parlez à vos enfants des risques des prédateurs en ligne. Assurez-vous qu'ils fassent preuve de prudence concernant les personnes avec lesquelles ils discutent en ligne, et qu’ils ne partagent pas d’informations personnelles avec des étrangers.
  • Dites à vos enfants qu'ils peuvent vous parler de n’importe quel problème, quel qu’il soit.
  • Envisagez de consulter du contenu éducatif avec vos enfants à ce sujet, comme les excellentes vidéos de Thinkuknow.

Si vous pensez que votre enfant est en danger, sollicitez l'aide de son école, d'un travailleur social et de la police.

Conclusion

De nombreux outils techniques sont disponibles pour vous aider à protéger vos enfants en ligne, des VPN et logiciels antivirus aux filtres Internet et aux contrôles parentaux. Mais rien de tout cela n'est vraiment suffisant pour garantir la sécurité de votre enfant.

Comme nous l'avons répété à maintes reprises dans ce guide, la clé n'est pas de maîtriser un ensemble d'outils techniques compliqués. (D’ailleurs, la plupart sont très faciles à configurer, alors ne laissez pas un manque de compétences techniques vous retenir). Cela ne signifie pas non plus que vous devez maîtriser les dernières tendances d’Internet à chaque fois qu’une nouvelle émerge. Croyez-nous, il est impossible de garder le rythme !

La tâche la plus importante, mais également la plus difficile, est d'avoir des discussions fréquentes, ouvertes et honnêtes avec vos enfants au sujet de leur vie. Souvenez-vous que les entreprises sur Internet, les réseaux sociaux, les fournisseurs de jeux et tous les utilisateurs de l'espace en ligne peuvent vous aider à définir des limites de contenu, mais qu’ils n'ont pas forcément à cœur les intérêts de votre enfant.

La personne la plus indiquée pour garantir la sécurité de votre enfant en ligne, c'est vous. Discuter de la façon de rester en sécurité sur Internet représente un excellent moyen de construire une relation de confiance et positive avec votre enfant.

La sécurité sur Internet doit être une priorité pour chaque parent et tuteur. Si ce guide vous a semblé utile, pensez à le partager avec vos amis et proches via Facebook et Twitter.

N’hésitez pas à partager et à copier ce post en entier ou en partie sur votre site, blog ou réseaux sociaux. Nous ne vous demandons que de nous citer en source. Nous voulons protéger les enfants et il est important que vous nous aidiez à faire passer le message.

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A propos de l'auteur

Matthew Amos est passionné depuis toujours par la technologie, et vit à Boise, Idaho. Il a été rédacteur en chef du marketing pour l'université Montana Western. Il travaille désormais comme freelancer et créé principalement des articles sur la technologie et la cybersécurité.

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